Learn by Doing: Tantra

Le premier titre de cette séance était “Tantrisme, mais encore…”. Je me suis aperçu qu’il ne passait pas la barre tant l”association du mot “tantrisme” et pratique sexuelle douteuse est invincible.

Pourtant, je cite:

“…But the word of ancient India most apt to provoke inaccurate associations is "Tantra". In India, the current most circulating association is Black Magic!”

Jonardon Ganeri (Professor of Philosophy, Arts and Humanities at NYU Abu Dhabi) & Peter Adamson (Munich School of Ancient Philosophy) dans le podcast référencé en bas de page que je vous recommande chaleureusement.

Reprenons: loin des idées préconçues quant au Tantrisme (sexuel), nous savons qu’il s’agit d’une branche hindouiste longue, très variée, quasi insondable pour nous.

Le but n’est pas de “mettre sa tête autour de ce phénomène” mais de profiter d’un questionnement de l’une d’entre vous pour engager le début d’une exploration.


Lecture préliminaire

2 paragraphes, juste: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tantras

Notre belle ligne du temps, extraite de la fabuleuse formation “ A Comprehensive History of Yoga: Research and Scholarship” donnée par le SOAS (https://yso.soas.ac.uk/).


Préparation

L’axe: Chercher le sens (profond) de ce que nous enseignons…

Travail déroutant…

Se vouloir « purement » rationnel a des conséquences fâcheuses : un relan critique, toujours, mais finalement peu productif.

Pour me rassurer dans cette veine, c’est bon de ne pas se sentir seul:

D’où ce podcast

J’ai trouvé un ennième podcast dans la même vibration que ce que nous avons écouté l’an passé (Mme Koch, Mme de Masquelier) : “Very bad yoga : posture ou impostures ?”, Vivons heureux avant la fin du monde Vivons heureux avant la fin du monde— Numéro 21

Je vous encourage à bien écouter les moments où les actrices de ce drame repartent vers l’avant, le moment où elles reprennent du courage te « propose » quelque chose…

Epice

Je nous propose d’encourager une enquête de Nore-Dine qui s’est plongée dans un livre : « Le livre des secrets » , de Bhagwan Shree Rajneesh.

Elle partagera son point de vue, ses réticences ou moments d’intérêt… Voir nous lira un passage intéressant…

Lors de nos conversations avec Nore-Dine, le point saillant était que le Tantrisme tranche par une position positive quant à l’existence, au corps. Position contrastée par rapport au détachement rude plus classique du côté Samkya Yoga et consorts.

Séance 

En miroitant le rapport d’enquête de Nore-Dine et le podcast, mon but est de faire émerger quelques points clés. Mon principal, préliminaire, étant « ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain », qui a le don de choquer Lou, toujours 😉.

 

Joie, légèreté et délicatesse


Approffondissement (fabuleux!)

Un podcast de 20’, par des érudits du Oxforf Kings College & de Munich, qui clarifie toute l’affaire:

Learn by Doing: Tantra: Philosophy is put into practice in Kashmir Śaivite Tantra and Buddhist Tantra. ici.

Chaleureusement recommandé.

Yoga and the Traditional Physical Practices of South Asia: Influence, Entanglement and Confrontation. Un petit pdf de 27 pages de notre copine Daniela Bevilacqua (lisez juste l’intoduction…): ici

Extrait choisi :

Yoga as a form of sādhanā (spiritual practice) textually appears in Upaniṣadic ascetic contexts as a method of attaining soteriological knowledge capable of leading the ātman towards union or identification with the Absolute, the Brahman, or a more personal God. In other cases, as in the Pātañjalayogaśāstra, the aim of yoga is to isolate the puruṣa (spiritual consciousness) from prakṛti, (materiality). The practices of yoga that developed were minimally physical and mostly meditative: a proper seated posture and controlled breathing were considered the essential prerequisites to the pursuit of the meditative goal.

In Tantric contexts, yoga thrived on practices that, instead of seeing the body as a secondary tool to be eventually abandoned, looked at it as an instrument for transformation and alchemical purification to achieve not only soteriological goals but also immortality and powers. The body “visualised” in Tantric traditions became the “yogic body,” acquiring a complexity never seen before, becoming a receptacle for energies and deities.

It is in this context that haṭhayoga appears. The groundbreaking work of James Mallinson, Jason Birch and Mark Singleton has been fundamental in reconstructing the development of haṭhayoga as a yogic method in which physical practices predominate. This haṭha method is worthy of study because “[b]etween the 14th and 18th centuries haṭhayoga was gradually assimilated into several mainstream Indian religious traditions” and this versatility allowed it to be “the source of much of the yoga practised around the world today” (Mallinson 2020a)”.

Pour les fanatiques:

Caché ici bas: https://www.youtube.com/watch?v=zYfvbnZ5vsQ&ab_channel=LeVieuxSage / min 3 ‘06

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